Nos meilleures lectures en janvier 2020

Alors que janvier 2020 arrive à son terme, il est temps pour nous de vous partager quelques unes des meilleures lectures que nous avons pu faire ce mois-ci. Comme toujours, le thème est celui des finances personnelles 😉 

 

Un PowerPoint de présentation de ses finances personnelles

J’ai eu un grand coup de cœur pour le PowerPoint qu’a réalisé un lecteur de BudgetsAreSexy pour présenter à sa femme l’évolution de leurs finances personnelles en 2018 puis en 2019.

Même si je suis mes investissements, mon budget et mon patrimoine sur Excel, je m’étais déjà posé plusieurs fois la question d’utiliser PowerPoint que je trouve plus beau. Mais je n’avais jamais réussi à créer un tableau de bord intéressant. À la lecture de cet article, j’ai réalisé que je pouvais sans doute faire la même chose : héberger mes données et calculs sur Excel et me préparer en fin d’année un rapport en format PowerPoint. J’ai du coup fait cela la semaine dernière et le résultat me plait beaucoup.

Surtout, cela résout pour moi un problème encore plus important. Celui de la communication. Si vous êtes en couple avec quelqu’un qui n’est pas un Money Doctor, la communication peut être parfois compliquée sur des sujets financiers. C’est notamment mon cas. Ma fiancée et moi fusionnerons nos finances dans l’année et elle m’avait fait comprendre qu’elle n’avait pas du tout envie de lire mes Excels. Résumer les éléments importants dans ce PowerPoint a été pour nous un moyen efficace de faire preuve de transparence et d’en discuter. 

Le PowerPoint du lecteur de BudgetsAreSexy est disponible ici. Quant à ma version testée et approuvée, elle sera disponible sur Money Doctor en février. Stay tuned… 😉

 

Comment multiplier la valeur de son patrimoine par 4 en 10 ans grâce au marché

Le second article nous vient du blog AccidentalFIRE. Son auteur, Dave, nous explique comment il a vu la valeur de son patrimoine multipliée par 4 sur ces 10 dernières années.

Cette image résume l’évolution de la valeur de son patrimoine net (net worth) entre 1997 et début 2020. On constate ainsi la hausse exponentielle de sa valeur ces dix dernières années. 

Comme le souligne Dave, il doit cela bien sûr à son effort d’épargne, mais aussi et surtout au marché haussier que nous connaissons depuis 10 ans (bull market). L’intérêt de ce post pour moi réside vraiment dans ce graphique. On voit que Dave a passé la crise de 2000 (explosion de la bulle internet) et la crise de 2007 (explosion de la bulle des subprimes), avant que son patrimoine explose. Ce que l’on lit clairement ici c’est la force des intérêts composés et du rendement du marché. En creux, on discerne à quel point le quantitative easing a permis aux ménages les plus riches de s’enrichir encore plus. 

Nous avons connu une décennie exceptionnelle du point de vue des performances du marché actions. J’espère que, comme Dave, vous en avez bien profité !

 

Un classement des meilleurs investissements pour générer des revenus passifs

Ce troisième article nous vient de FinancialSamurai. Il s’agit aussi de l’un des blogs américains les plus lus en matières de finances personnelles. Le blog a été créé en 2009 et génère chaque mois 1,5 million de pages vues. On n’en est pas encore là mais on progresse 😉 Pour moi, le plus fou demeure le fait que son auteur, Sam, qui a 40 ans, a réussi à bâtir un impressionnant portefeuille d’investissements, qui lui ont rapporté 250 000 $ en 2019 ! 

Bref, revenons à nos moutons. Cet article classe les différents placements vous permettant de générer des revenus passifs. Son intérêt réside dans le résultat, mais aussi la méthodologie. Sam ne se contente pas de les classer selon leur rendement, mais aussi leur niveau de risque ou encore leur facilité d’accès. 

Il n’est pas possible de le copier-coller pour la France, aussi allons nous écrire un article à ce sujet 😉

 

Un reportage sur l’écart de richesses entre ménages blancs et afro-américains aux États-Unis

Notre culture étant très différente de la culture américaine sur les questions d’identité et de couleur de peau, j’écris les paragraphes suivants avec des pincettes car j’aimerai transmettre l’information sans choquer quiconque. 

Le dernier article n’en est pas un puisqu’il s’agit d’un reportage. C’est un épisode de la saison 1 de la série “En Bref” sur Netflix. Cet épisode s’attache à comprendre pourquoi, un siècle et demi après l’abolition de l’esclavage aux États-Unis, les ménages afro-américains sont encore bien plus pauvres que les ménages blancs. 

Je me doutais qu’il y avait une différence de niveau de richesse monétaire entre ces deux communautés. Mais l’écart réel m’a laissé abasourdi :

Comparaison du patrimoine des ménages noirs et blancs aux USA

Oui vous lisez bien, on parle d’un écart de 1 à 10 ! 

L’épisode s’attache à expliquer d’où vient cette différence. Je vous fait la version courte : de l’immobilier. Les ménages afro-américains sont presque deux fois moins nombreux que les ménages blancs à être propriétaires. Or, aux États-Unis comme partout dans le monde, la constitution d’un patrimoine commence véritablement avec la propriété immobilière. Mais ce n’est pas tout.

Comparaison du taux de propriétaires entre ménages noirs et blancs aux USA

La ségrégation spatiale fait que les communautés se mélangent peu aux États-Unis et que dans la plupart des quartiers les gens ont la même couleur de peau. Or les maisons et appartements dans les quartiers traditionnellement “noirs” valent beaucoup moins cher que les biens dans les quartiers “blancs”. 

J’ai récemment fini Devenir de Michelle Obama et elle décrit très bien cela dans un passage de son livre. Son quartier à Chicago était multiethnique quand elle y est née. Puis certaines familles blanches ont commencé à déménager, ce qui a entraîné l’exode de toutes les familles blanches et la baisse/stagnation des prix de l’immobilier.

Ce ne sont bien sûr pas les seules raisons. Le racisme explique aussi la difficulté pour les ménages afro-américains d’accéder à la propriété. Des associations existent où des couples de ménages blancs se font passer pour des acheteurs dans des quartiers majoritairement blancs pour permettre à des ménages afro-américains d’y acheter. Sans cela, les agents immobiliers leur disent qu’aucun bien n’est à vendre !

Je ne compte pas épiloguer sur ce reportage, mais il m’inspire deux pensées. La première est d’essayer d’avoir toujours cette attitude “no shame, no blame” quand on discute de finances personnelles. On n’a en effet aucune idée des difficultés que peut rencontrer la personne en face, et celle-ci ne connaît pas forcément les nôtres. La seconde est l’importance de devenir propriétaire, vite. Cela vous le savez mieux que moi puisque l’on lit partout que notre génération, les Millenials, n’accèdera jamais à la propriété. Allons faire mentir ces titres racoleurs 😉 

 

Et vous ?

Pour finir, n’hésitez pas à nous partager des posts, reportages, articles, vidéos, expos, livres, podcasts, etc. qui vous ont intéressé ce mois-ci 🙂 

Bonne lecture !

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Photo by Ben White on Unsplash

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