Rich Dad Poor Dad : idéal pour débuter ? (1/2)

Rich Dad Poor Dad est-il le livre idéal pour débuter dans la finance personnelle ?

Rich Dad Poor Dad est le premier livre de finance personnelle que j’ai lu ! Mon colocataire avait laissé trainer son exemplaire dans la cuisine, et la couverture intrigante a eu raison de ma curiosité.

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Mettre RICH en grandes lettres d’or est efficace !

 

J’ai lu le livre en une traite (il n’est pas très volumineux), tant j’étais fasciné par ce nouveau monde qui parlait d’indépendance financière. Après un périple de 4 ans dans les finances personnelles, voici ma vision avec du recul sur ce livre iconique, mais non dénué de défauts.

Disclaimer: si vous vous demandez pourquoi je ne présente pas l’auteur, c’est un choix assumé 😉 seul le contenu du livre nous intéresse ici !

 

Une introduction à la notion d’indépendance financière

L’introduction pose le contexte : supposément, l’auteur a 9 ans et dispose de 2 figures paternelles. Le premier (Poor Dad) a peur du risque, se repose sur les avantages sociaux, et n’a d’autre revenu que son salaire. Le second (Rich Dad) est entrepreneur et voit les choses en grand.

Dès les premières pages, nous avons droit à une vision claire de là où l’auteur veut nous emmener. Il liste tour à tour les « mauvaises » notions de finance personnelle qu’il convient de désapprendre. Notamment :

Principes Rich Dad Poor Dad

Il ne s’arrête pas à ces 3 points (nécessité d’être proactif, de diversifier ses investissements, etc.) mais j’ai choisi de retenir ceux-ci pour leur pertinence quant à l’indépendance financière.

Vous l’aurez deviné, l’auteur va nous raconter les enseignements de son « Rich Dad » avec une comparaison constante avec le « Poor Dad ». Commençons !

 

The rich don’t work for money

Le premier chapitre est destiné à changer votre vision de l’argent. Au lieu de se satisfaire de notre salaire comme unique revenu, l’auteur nous invite à faire preuve de créativité et d’audace en allant chercher d’autres revenus.

On pointe du doigt ici les discours défaitistes du genre « Je ne suis pas assez payé » ou « Je paie trop d’impôts » qui placent la responsabilité sur autrui. L’objectif est de responsabiliser le lecteur et de l’inviter à être créatif, en cherchant de nouveaux revenus, en réduisant ses impôts, en changeant d’employeur… Bref, tout sauf se lamenter en pointant l’autre du doigt.

Ce début est parfait pour nous mettre dans le bain. Il peut être dérangeant ou énervant de lire que ce que l’on dit est erroné (qui dirait non à une augmentation ??) mais le but est tout autre : nous inviter à nous remettre en question et ouvrir grand l’oreille pour la suite.

Work for financial independence

Bougeons-nous et allons chercher les sous !

 

Pourquoi s’embêter avec l’éducation financière ?

On s’attaque ensuite au manque d’éducation financière, particulièrement en établissement scolaire. L’auteur débute avec 2 phrases qui m’ont marqué à l’époque et sont une des raisons pour lesquelles ce blog existe :

  1. « In the long run, it’s not how much money you make, it’s how much money you keep» : avoir un revenu élevé ne signifie pas être riche.
  2. « I retired at the age of 47(…). To my wife and me, it means that barring unforeseen cataclysmic changes, we can work or not work, and our wealth grows automatically, staying way ahead of inflation. I guess it means freedom.» : être financièrement indépendant ne signifie pas avoir une lignée de yachts, mais pouvoir gérer votre temps comme vous l’entendez.

Et cela passe forcément par de l’éducation financière ! Devenir riche nécessite de connaître les bases de la finance personnelle pour faire prospérer son argent à travers le temps. On a tous entendu parler de ce gagnant au Loto qui a tout perdu après X années de dépenses en plaisirs frivoles…

Ne prenez pas exemple sur lui.

Le message est limpide : il faut amasser des actifs lucratifs plutôt que des « faux actifs » (sous-entendu : qui coûtent de l’argent). L’exemple utilisé ici est celui d’une maison, que l’auteur ne considère pas comme un actif mais un aspirateur de sous ! Nous avions d’ailleurs pesé le pour et le contre entre louer sa résidence principale et l’acheter.

Le sujet abordé ici est la définition même de notre combat avec Benoit : L’éducation financière est une arme précieuse à laquelle nous ne sommes pas initiés. Bien souvent, nous apprenons des choses par accident, tandis que le savoir est juste sous nos yeux… Heureusement il y a Money-doctor 😊 !

 

Emploi ≠ Vie

La suite vous invite à faire une distinction entre votre emploi (Job) et ce que vous faites dans la vie (Business). Quand la majorité des gens s’échinent pour gagner leur salaire (ce qui est tout à fait respectable, pas de malentendu !), il ne faut pas perdre de vue le véritable objectif : construire leur patrimoine. Le salaire est donc un moyen parmi d’autres d’accroître son patrimoine. Ce chapitre est une invitation à modérer ses dépenses « futiles » pour les réorienter vers l’accumulation d’actifs.

Ça vous rappelle quelque chose ?

PEA

On n’avait plus croisé les Harper depuis notre article sur le PEA. Rassurez-vous, ils vont bien et reviennent bientôt !

Oui, le starve & stack est une des stratégies d’épargne qui vous aideront à constituer votre patrimoine ! Vous savez quoi faire 😉

 

 

Ce chapitre clôture cette première moitié de review où l’auteur nous aura forcé à la remise en question. On nous demande de voir au-delà de notre travail et de nous placer en responsable de notre avenir financier. Pour certains, c’est une prise de conscience que se reposer sur un seul revenu est très dangereux. Je trouve ce début de livre brillamment réussi, par sa simplicité et ses nombreuses métaphores. Que cela vous fasse réfléchir à diversifier vos revenus, ou que vous trouviez le message débile, l’auteur vous aura en tous cas poussé à réfléchir et trancher 😉

N’hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé du livre Twitter👉   et à la semaine prochaine pour la partie 2 !

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